Que nous réserve le « nouveau monde » annoncé ? A quoi ressembleront les « jours heureux » promis ? Comment sera l’univers de l’entreprise post-pandémie ?
Toutes ces questions sont légitimes, et à n’en pas douter elles interrogent bon nombre de salariés en quête de sens dans le cadre de leurs missions.
LES MANAGERS, CADRES ET DIRIGEANTS SERONT-ILS À LA HAUTEUR DES NOUVEAUX DÉFIS ?
Plus que jamais l’éducation reçue depuis la plus lointaine enfance, le savoir-être, et les principes de vie seront les facteurs clés de succès.
De mon point de vue, l’animation des équipes, et le management des collaborateurs ne s’apprennent pas dans les écoles de commerce, les universités ou au travers d’un cursus de management…au mieux ces filières permettent d’acquérir quelques outils nécessaires au pilotage d’une activité.
Le dirigeant qui réussi est habité par trois valeurs qui structurent son ADN….Il incarne, il transmet, et il inspire.
L’incarnation est certainement la marque de reconnaissance la plus importante pour un manager. Il porte le projet, le décline, et veille à sa réalisation. Il s’implique auprès de ses équipes, marche devant eux, accompagne dans l’effort, et fait preuve d’équité sachant remercier, récompenser ou sanctionner.
La transmission du savoir, et des connaissances est une arme managériale puissante… Elle est le parfait opposé d’une déviance trop souvent rencontrée dans les entreprises, la rétention d’informations. En partageant ses acquis le dirigeant éclaire ses équipes sur le sens à donner à l’action. Il fait grandir ceux qui l’entourent, car il n’ignore pas que l’acquisition des connaissances est une attente majeure des équipes.
L’inspiration est une valeur que certains pourraient trouver abstraite… elle est pour moi la preuve formelle que le manager a parfaitement bien compris et intégré tous les aspects de son rôle et de sa mission. Susciter l’envie, et le désir de réussir en ayant assimilé les enjeux et le but final. Le dirigeant inspirant déclenche souvent du mimétisme autour de lui. Parce qu’il a un comportement éthique, un discours accompagné de faits, une attitude stimulante et encourageante, il donne envie d’être imité.
Chacun aura bien compris que ces valeurs humaines ne relèvent pas de l’acquis, mais bien de l’inné.
Je sais que ce constat est de plus en plus partagé dans le cadre des recrutements de cadres dirigeants. Les meilleurs cabinets de chasses prennent conscience de l’importance aujourd’hui de privilégier la personnalité plutôt que le background.
L’homme prime sur le C.V.
Récemment sollicité par des investisseurs intéressés par l’acquisition d’un groupe de restauration, les actionnaires potentiels m’ont demandé de les accompagner dans la recherche et le recrutement d’un CEO : « Nous souhaitons trouver une belle personne ».
J’ai ce jour là, j’ai que la promesse d’un « nouveau monde » ne serait pas vaine.